Tuesday, October 31, 2017

Note critique : X-Mind

X-mind est un logiciel de mind-mapping, c’est à dire littéralement un outil de création de carte heuristique. L’idée de base est de pouvoir mettre en corrélation des notions gravitant autour d’un sujet central. En réfléchissant à un sujet, l’auteur en arrivera forcément à lui associer une série de notions, elles mêmes appelant d’autres notions, toutes constitutives du sujet central. Comme lorsque que l’on jette des idées sur une feuilles de papier, on peut avec un tel logiciel créer des étiquettes - ou sujets - connectés, et définir leur relation et leur hiérarchie, les organiser à volonté et leur associer des sous-sujets spécifiques. En ce sens, il s‘agit ni plus ni moins d’un appui visuel à une pensée en arborescence. 


Cet appui se présente sous la forme d’une interface relativement simple : après avoir créé une carte vierge, il faut nommer l’étiquette centrale. Celle ci sera le sujet de la réflexion. Ensuite, selon la préférence de l’auteur, il faut choisir la forme visuelle qu’adoptera l’arborescence des notions subséquentes : organigramme classique, queue de poisson, tableau,… Et au fur et à mesure que l’on ajoute des étiquettes, ou notions, il est possible de modifier leur forme, leur couleur, de nommer les flèches indiquant leur relation. On peut même associer des hyperliens vers des pages web à chaque étiquette, ou encore une note ou un enregistrement audio. 


Cet outil est une fois encore un appui à une réflexion. Il permet de mettre en forme la confusion de la pensée qui gravite autour d’un sujet. X-mind présente une interface simple d’utilisation, et qui permet de personnaliser ses cartes heuristiques avec assez de détails pour qu’elle corresponde à chaque utilisation et utilisateurs. Dans sa version payante, il propose également des fonctions de diaporama, de brainstorming et de diagramme. Il est également possible de partager sur des réseaux sociaux, ou de transférer sa carte heuristique sur Evernote. Chaque utilisateur y verra sa propre utilité. On appréciera chez X-mind sa présentation en 2D simple mais efficace, moins brouillon que leur équivalent en 3D sur d’autres logiciels du même types.

Les outils de "mind-mapping"

Note critique : XMind

Les outils de “mind-mapping” - ou “carte heuristique” en français - servent globalement à s’organiser : ils permettent de représenter visuellement le cheminement de la pensée et d’associer à une idée, un sujet, un événement, ou autre, les informations et autres idées qui leur sont relatives, permettant ensuite d’organiser sa pensée et les futures actions en mettre en place dans son travail.
XMind est un exemple de ces logiciels de mind-mapping, existant sous une version gratuite et payante, comme nombre des autres outils étudiés jusqu’ici. Créer un nouveau fichier amène à une page blanche d’une taille qui paraît illimitée, sur laquelle on va pouvoir noter d’abord le sujet principal, puis y lier par des flèches d’autres sous-sujets, eux-mêmes pouvant être liés à d’autres sous-sujets, etc.  La pensée prend donc ensuite une forme d’arbre, en quelques sortes, avec un noyau central et des branches partant chacunes de leur côté, se développant ensuite en d’autres branches.
Afin de rendre la lecture plus agréable et plus adaptée à chaque personne, il existe différents thèmes changeant forme, couleur, police, ou même arrière-plan de la carte heuristique. Le logiciel permet aussi d’introduire différents types d’annotations comme des “étiquettes”, des notes, ou encore des accolades rattachées à une bulle ; il est aussi possible d’insérer par exemple des hyperliens ou des pièces jointes, rattachés eux aussi à une bulle choisie ; le tout ayant pour but d’intégrer tous les éléments d’une idée sur une même page, avec une forme agréable et fluide, qui permet donc de s’organiser dans son travail.
XMind est un logiciel qui fonctionne principalement avec des raccourcis clavier et une carte fixe en 2D, mais il existe d’autres logiciels de mind-mapping qui fonctionnent différemment, comme par exemple The Brain qui fonctionne plus avec la souris, et qui comporte une carte mouvante qui place au centre la bulle sélectionnée, permettant de mieux voir quelles sont ses liaisons avec les autres bulles, mais qui pourrait en rendre confus plus d’un, le résultat étant un peu plus brouillon selon la bulle sélectionnée, avec les liaisons qui se chevauchent, et rendant difficile l’identification du sujet principal.

Ce type de logiciels peut donc être très utile dans plusieurs situations, et aussi dans la rédaction d’un dossier ou d’un compte rendu de recherches, permettant d’organiser sa pensée, ses prochaines actions, ses sources, etc.

Sunday, October 29, 2017

Note Critique: Les Logiciels de Mind-Mapping



Xmind et The Brain sont deux logiciels de mind-mapping. Ils permettent l’organisation et le lien entre des idées. Si The Brain privilégie le rassemblement de ces idées (« thoughts ») en arborescence, Xmind propose plusieurs modèles en fonction des besoins, comme l’organigramme, le tableau ou encore l’arrête de poisson.
Xmind regroupe les idées par « sujet », qui sont associées entre elles de façon hiérarchique - par sous-sujet - , ou côté à côte, ou reliées à d’autres idées ailleurs dans l’organigramme. Il est par ailleurs possible d’intégrer des idées « flottantes », qui ne sont pas forcément reliées au reste. La configuration de l’affichage et le thème peuvent être modifiés pour que l’ensemble puisse correspondre aux attentes de l’utilisateur. Par ailleurs, les organigrammes peuvent être exportés sous des formats variés, comme par exemple le format PDF ou Excel.
The Brain fonctionne de façon plus linéaire. Les idées, ou « thoughts », sont classées en arborescence. Il est possible de créer des liens entre deux idées de façon à les mettre sur un plan égal, mais on ne peut pas expliquer la nature de la relation, contrairement à Xmind. L’interface est plus fluide et plus agréable d’utilisation, avec la possibilité d’ajouter des commentaires en « marge » de chaque Brain créé.
Ces deux logiciels correspondent à des attentes différentes, mais peuvent être utilisés ensemble dans un travail de recherche : Xmind pour le brainstorming et The Brain pour l’élaboration d’un plan, par exemple. Le choix de l’un ou de l’autre peut aussi varier d’une personne à l’autre, en fonction de ses méthodes d’organisation ; un étudiant sera peut-être plus à l’aise en utilisant The Brain plutôt que Xmind, et vice-versa.

Tuesday, October 24, 2017

Les agrégateurs

Note critique : Feedly

    Feedly est un outil, couramment appelé “agrégateur”, qui permet de regrouper les flux RSS auxquels une personne s’abonne en des catégories, afin de les classer et de les organiser.
    Les flux RSS permettent donc de faire venir l’information jusqu'à soi, et de ne pas attendre qu’elle vienne d’elle-même, et les agrégateurs permettent de classer ces informations par catégories, une fonction autant intéressante dans la recherche d’informations d’actualités précises que pour les intérêts personnels pour tel ou tel sujet.
    Pour autant, cet outil ne trouvera pas son utilité pour tout le monde : malgré son utilité cité plus tôt pour la recherche, cela dépend énormément du sujet et de l’angle d’attaque choisi ; pour ce qui est d’une utilisation personnelle, les agrégateurs ne sont souvent pas nécessaires si le nombre de flux RSS auxquels une personne s’abonne restent limité, puisque la notification se reçoit à l’origine par mail, et ne nécessite pas pour tout le monde d’être classée. Et tout cela est toujours sans considérer la possibilité qu’une personne puisse ne pas trouver d’utilité aux flux RSS eux-mêmes, ne ressentant peut-être pas le besoin de rester au fait des toutes dernières nouvelles même si un sujet les intéresse.
    Je trouve donc personnellement une utilité très limitée aux agrégateurs, bien qu’ils doivent être très utiles pour des personnes qui s’intéresserait à beaucoup de sujets différents et désireraient mettre de l’ordre dans leurs différents abonnements. 

" Shimaguni, modernisation et territorialisation au Japon" compte-rendu



L'article Shimaguni, modernisation et territorialisation par Philippe Pelletier est paru en 2010 dans la revue n° 44 d' EBISU. Philippe Pelletier nous avance une problématique des plus intéressantes avec la construction d'un État-nation moderne après la restauration de Meiji en 1868 en opposition au style de pensée occidentale de l'époque. Le Japon, après son ouverture vers l'occident, a dû faire face à de nombreuses menaces en tant que shimaguni (pays insulaire). Le Japon qui pendant le période Tokugawa s'était refermé sur lui-même pour se protéger des menaces occidentales doit désormais communiquer avec les grandes puissances voisines et également négocier une ouverture commerciale sans être pour autant assujetti par une de ces puissances.

Pelletier nous expose une double opposition Ouest-Est ; ce qui est valable pour la modernisation des pays en Occident ne l'est pas forcément en Asie du sud-est, et plus précisément, au Japon. En effet, même si dans les deux cas la modernisation d'un pays s'accompagne du spatialisation, autrement dit, une territorialisation, la modernisation de l’État insulaire s'agit plus d'un processus temporel que spatiale ; tout comme sa territorialisation qui se rapporte à un processus géo-historique. En effet, celle-ci contrairement aux territorialisations occidentales semble naturelle, évidente et tout à fait logique. Le Japon qui avait basé sa politique de modernisation principalement autour de sa territorialisation étatique s'ouvre à une politique de colonisation. Néanmoins, cette colonisation, en opposition avec les grandes puissances occidentales de l'époque (ex : Royaume-Uni, Etats-Unis,etc..), se concentre sur le pourtour de son archipel.
Cette colonisation engendre une problématique autour de l'identité nationale japonaise, qui de par sa nature insulaire, repose sur la parenté et la culture. Ainsi, cet État-nation qui souhaite préserver le pays de toute empreinte étrangère, hésite à intégrer ses colonies comme partie intégrante du pays.

Le Japon se veut au même niveau que les puissances occidentales mais ne veut point pour autant adopter leur style de pensée. Ainsi, les japonais adoptent leurs techniques, les institutions juridiques et ouvrent leurs ports maritimes pour faciliter les échanges commerciaux. Cette ouverture , qui outre, offre des opportunités économiques s'accompagne par une vague rapide d'immigration et par conséquent de xénophobie. Pour conclure, le Japon est tiraillé entre son identité déterministe: territoire insulaire, identité insulaire, et ses aspirations westphaliennes. Tout comme Pelletier nous l'explique en début d'article, le processus de modernisation de l'Etat-nation japonais est unique et ne se rapporte à aucun autre pays. Le Japon malgré la politique des Tokugawa, ainsi que les traités inégaux de 1945 reste l'un des seuls pays asiatiques a avoir pu rentrer en compétition à niveau égal avec les puissances occidentales.

Sunday, October 22, 2017

compte-rendu: Shanghai, autre Chine

R.Murphey a renversé sa conclusion que Shanghai est la bonne clé à la Chine moderne, en disant quelle na pas joué de rôle dans lévolution de la Chine moderne, puisquen tant que port ouvert le plus influencé par la pénétration occidentale, Shanghai possède énormément de traits caractéristiques tout à fait différents par rapport au reste de la Chine, quoi que ce soit sur le plan politique, économique et culturel. Lauter a confirmé sa conclusion Shanghai incarne bien la Chine modrene, ce nest pas une autre Chine différente par lanalyse de lhistoire du développement de Shanghai de 1919-1949 et de ses répercussions sur le développement de la Chine.L'auteur avance des arguments sur de différents plans pour défendre que Shanghai incarne bien la Chine.
Tout dabord, sur le plan économique, avec la fin de la première guerre mondiale, la conjoncture internationale, le recul du pouvoir étatique chinois et lessoufflement des anciennes puissances impérialistes favorisent lessor et le rayonnement de Shanghai. Les importations et les exportations représentent alors presque la moitié de la valeur globale du commerce extérieur chinois. La prospérité économique entraîne ensuite un afflux de nouveaux venus. Shanghai se transforme dun port de commerce en une cité industrielle pour faire se lever de nouvelles classes urbaines chinoises, alors que la population étrangère se diminue qui dispose du territoire des Concessions et de la position privilégiée. La vague dindustrialisation, qui nourrit une bourgeoisie conquérante, entraîne aussi le développement du prolétariat ouvrier. Ce dernier devient par la suite une force sociale et politique importante à léchelle locale et nationale.
Sur le plan politique, le déclin du gouvernement central et du système bureaucratique donne aux forces de la société traditionnelle chinoise loccasion de sépanouir. Après la reconquête de Shanghai par le gouvernement national, les autorités chinoises arrivent à regagner une partie des droits dont elles avaient été privées. Des couches sociales se sont succédées, comme lancienne bourgeoise, les capitalistes-fonctionnaires. Mais la Restauration bureaucratique na pas profondément modifié les rapports de force avec les étrangers.
Au niveau international, à cause de lagression japonaise, Shanghai a été privé dun statut international, et est devenu une ville en otage.  La seconde guerre mondiale coupe shanghai de ses marchés extérieurs et intérieurs, le grand port international devient un île perdu.
Mais après la guerre, malgré une période de misères,Shanghai est devenu le principal centre industriel du pays, et a joué un rôle dominant dans la construction dune économie nationale moderne. Il délocalise sa main dœuvre qualifiée, ses techniciens, ses administrateurs pour les nouvelles bases industrielles. Avec un régime dalors qui décide de privilégier ses liaisons continentales et puis de se replier sur ses bases nationales, shanghai na été quune anomalie passagère suscité par la présence étrangère. Après la révolution, il est devenu une ville parmi les autres, comme les autres.
On peut réduire les rapports entre port ouvert et intérieur à une simple confrontation entre lOccident et la Chine traditionnelle. Shanghai marque une rupture profonde avec le sino-centrisme et avec les pratiques dun état rural et bureaucratique. Si on qualifie la révolution communiste de celle paysanne, nationale et militaire, Shanghai incarne une autre révolution ouvrière, intellectuelle et internationale.

note critique sur Evernote

Evernote est un logiciel qui permet d’enregistrer des informations sous forme de notes, images, ou pages web. Avant de connaître ce logiciel, j’ai toujours l’habitude de créer un nouveaux Microsoft Word pour enregistrer les notes de chaque cours. Donc pour un cours d’un semestre, j’ai normalement 15 Words identifié par le nom que je les ai donnés, souvent un mot à cause de la limite, donc c'est pas pratique, puisquil faut ouvrir le Word pour que je puissse réviser le contenu. En plus, faute de classement sur Word, les notes sont toujours en désordre, trop compliquées pour être consultées aisément. En revanche, Evernote présente un plan direct et claire, sur la colonne à gauche, on présente tous les carnets de notes sous forme de petites feuilles carrées, il suffit un clic pour que je puisse voir sur la colonne à droite le contenu, ce qui économise du temps et de la patience dispersés quand on ouvre un word. En plus, grâce à des étiquettes qu’on peut décider, il est possible d’effectuer une recherche par mots-clés.

Autre fonctionnalité est que l’on peut avoir un compte pour avoir accès à nos notes à n’importe quel ordinateur ou appareil en tous moments aux tous lieux. De plus, on peut envoyer les notes et effectuer un dialogue instantané avec les camarades pour partager les notes.

Malgré tout cela, je pense que cet outil recèle un inconvénient  qu'est la mis en page des mots. Par rapport à Microsoft Word qui compose bien les mots, Evernote ne dispose pas une fonctionnalité très fortes en traitement de mots. Mais aucun outil n’est parfait, Evernote n’est pas destine spécifiquement à ranger les mots. En tout cas, il constitue un logiciel très pratique et utile pour enregistrer les notes et les consulter fréquemment.    


Wednesday, October 18, 2017

L’autre chine

L’autre chine 
L’article ci dessous présente la question de l’identité de la ville de Shanghai.
L’auteur , l’historienne Marie-Claire Bergère critique la position de géographe Rhoads Murphey décrivant la ville comme « une tête de pont de l’occident mais sans influence sur la Chine moderne . » 
En effet celle ci tend à qualifier Shanghai à la fois comme «  ville monde »  ouverte et une ville chinoise liée au continent . Dans cette ville à plusieurs atouts l’auteur ce demande comment va évoluer cette greffe occidentale à partir du moment où la montée du nationalisme chinois , la guerre et la révolution font progressivement reculer  puis disparaître la présence étrangère ?  Elle se range du côté de fairbank qui voit la ville comme une base chino-étrangère , un condominium. 
Ainsi la montée du nationalisme dans une ville cosmopolite écarte toute éventualité d’un retour aux sources . À son apogée 1919/1927  Shanghai effectue 41% du commerce extérieur chinois .
Il y’a un essor important du commerce et de l’industrie .
 Explosion démographique la ville passe de 1 million d’habitants en 1910 à 2,5 en 1920 . Un accroissement important de la population provenant très majoritairement de Chine continentale . Les étrangers représentent une infime minorité dans la ville ( aux alentours de 20000 milles personnes) .
Néanmoins avec la prise de pouvoir des communistes la ville est discréditée . 
Rupture entre la Chine continentale de la tradition et Shanghai ouverte et libérale.
Le gouvernement estime que l’empreinte occidentale la défigurée . 
Shanghai doit redevenir une ville «  comme les autres » .  
Les villes ouvertes en général sont blâmées à la fois par les nationalistes car trop «  étrangères » et par les communistes car trop «  capitalistes »:  l’importation de produits étrangers dans ces ports aurait ruiné l’artisanat local .
Un lien est fait entre misère dans les campagnes et l’essor des ports ouverts.
Shanghai et l’ensemble des ports ouverts seraient une menace capitaliste et étrangère .
Cependant l’état utilise ses outils et s’accapare ses compétences ( savoirs , innovations , chercheurs et savoir-faire..) .
L’auteur veut nuancer l’apport des étrangers à la ville en démontrant qu’elle est aussi chinoise :  1- grande essor des industries chinoises en pleine période de dépression mondiale ( 1920-1922)
2- résistance des entreprises de la ville à la crise exogène. 
3- une ville à la population à 99% d’ethnie chinoise.
Il y’a aussi un effet de propagation du rayonnement des ports ouverts avec une diffusion de l’industrialisation dans leurs périphéries.
Ainsi on voit une intégration de ces ports à l’échelle régionale et pas uniquement une confrontation entre Occident  et Chine .
C’est selon l’auteur la fondation d’une tradition moderne chinoise avec un développement à la fois national et porté sur le monde  .
Rupture avec le Sino-centrisme de l’empire du milieu et avec les pratiques d’un état rural bureaucratique . 
Ainsi pour Marie-Claire Bergère Shanghai n’est pas une «  fausse chine » que l’on pourrait opposée à la «  Vraie Chine » , la chine continentale. 

Elle voit ainsi la ville , comme le stipule le titre , comme une «  autre chine »  .

Tuesday, October 17, 2017

Prostitution et Vox literati à Shangaï avant la Première guerre mondiale, C. Henriot

Cet article traite de la prostitution à Shangaï aux XIXe-XXe siècles. Il s’inscrit dans le courant de l’histoire des genres et a été publié dans la revue Clio. L’auteur s’interroge sur la façon dont est vécue la prostitution en Chine et notamment sa prise de conscience par la société. Il souhaite voir s’il y a le même phénomène qu’en Europe à la même époque.

Pour cela, l’auteur va s’appuyer sur deux sources principales : les écrits des élites lettrées (qui représentent à l’époque l’opinion car ce sont leurs discours qui déteignent sur la vision de la société), et sur la presse qui apparaît à cette époque (ensemble fragmentaire).

Les élites lettrées évoquent les courtisanes (haute prostitution car ce sont elles qu’ils fréquentent. Elles sont bien vues, évoquées avec des métaphores et sans parler de leurs souffrances ou presque. C’est une tradition de brosser les portraits de courtisanes célèbres. On a une image biaisée et enjolivée. Les catégories inférieures de la prostitution sont méprisées et mal vues comme étant la prostitution du peuple (mépris du peuple).

Dans la presse, la prostitution n’est pas le centre d’un véritable débat. Elle est évoquée dans des articles de faits divers et dans les missives des lecteurs (qui se révèlent souvent être des lettrés). On y évoque les moyens d’éliminer la prostitution. Toutefois, ces moyens sont peu applicables en vrai car la prostitution est mal comprise.

Elle est rapidement perçue comme un problème (vols, appât du gain, perversion d’autres femmes ; maladies vénériennes…) opposé au mariage, à la famille, à la stabilité sociale. Il y a un risque de ruine physique, morale et financière de l’individu. Cela est notamment lié au racolage sur la voie publique des liuji (prostituées « mobiles ») vues comme un désordre moral et social. Cette vision très négative s’explique par un accroissement de la prostitution à la fin du XIXe siècle (notamment dans les Concessions) qui engendre de nouveaux problèmes et un envahissement de ce qui était considéré comme l’espace publique par les prostituées. Les courtisanes ne sont plus les seules visibles et souffrent de cette prostitution.

Il existe aussi quelques portraits nuançant le tout (ancienne prostituée remboursant un marchand, prostitué faisant passer ses sentiments après l’intérêt d’un fonctionnaire en le poussant à partir…). On voit aussi un début de prise de conscience du phénomène (les prostituées souffrent, elles sont à plaindre).


Au final, l’image des prostituées dont les courtisanes ne fait que se dégrader durant le XXe siècle. On a un renversement de la vision des choses, le beau monde rêvé des courtisanes cédant place au monde malsain et violent d’une prostitution en plein développement.

Note critique - Evernote

Evernote est un logiciel informatique dédié à la prise de notes. Conçu dans le but de permettre un arrangement optimal de l'information, il sert principalement de traitement de texte basique mais ayant l’avantage de pouvoir classer et ranger les « notes ». Il possède en effet un système de « carnet de notes » permettant de ranger les notes créées. On peut aussi ajouter des étiquettes aux notes, afin d’effectuer une recherche par mots-clés, permettant donc un doublement classement très appréciable.

En plus de tout cela, Evernote possède d’autres fonctionnalités très intéressantes. Synchroniser son compte se révèle un atout précieux pour pouvoir utiliser Evernote sur n’importe quel ordinateur. On peut aussi envoyer des notes par mail en utilisant l’adresse mail fournie par Evernote. Une extension permet à Evernote de récupérer directement des données sur internet, en prenant par exemple une capture d’écran ou tout ou partie d’un article. Là encore le logiciel est d’autant plus intéressant qu’il s’adapte aux nouvelles recherches qui sont de plus en plus numériques.


Il est clair qu’Evernote est un atout non négligeable pour tout ce qui est travail de recherche. Son système de classification à la fois simple et complet couplé à toutes ses fonctionnalités auxiliaires assure une organisation optimale de la prise de notes. On peut toutefois regretter que le logiciel ne permette pas une plus grande flexibilité au niveau des carnets de notes, n’autorisant que trois échelles (un carnet de notes, un sous-carnet et des notes). A ce niveau, Zotero était par exemple plus efficace. Mais à part ce petit bémol, il n’y a pas grand-chose à reprocher à Evernote. La prise et le classement des notes s’en retrouvent grandement optimisé grâce à ce logiciel, et il est clair qu’il est utile pour un mémoire de master.

Note critique: Evernote

Note critique - Evernote


La prostitution à Shanghai


Le résumé
L'auteur s'interroge sur la représentation des prostituées dans la littérature shanghaiaise à la fin du XIXème siècle. Il prend appui sur différentes sources, les écrits des mandarins, la presse...

La visée : 
Il compare les types de discours entre l'Europe et la Chine afin d'en trouver les similitudes et les divergences. L'article permet de réfléchir à une autre manière de concevoir la prostitution autre que celle de nos sociétés occidentales.

L'argumentaire
On voit très clairement dans cet article la vision divergente sur la question de la prostitution entre la Chine et l'Europe. Alors que les sociétés occidentales rejettent et récriminent tout type de prostitution, la Chine a une posture plus mitigée. En effet les lettrés ont tendance à valoriser les courtisanes dans leurs poèmes souvent laudatifs. 
Mais il y a une subtilité, une distinction nette entre la prostitution "de bas étage" associée au peuple et les "courtisanes". De plus cette représentation de la femme vendant ses services évolue avec le temps et notamment grâce à l'émergence de la presse importée d'Occident (apportant aussi ses valeurs et la création d'une nouvelle génération de lettrés et d'intellectuels formés par les valeurs occidentales et empreinte de modernité. La presse adopte une approche plus "réelle" de la prostitution en s'intéressant à la violence, au poids de l'argent, aux heures de travail... Cette approche favorise les critiques notamment du lien qu'elle entretiendrait avec la criminalité et la maltraitance des femmes... De ce fait certains imaginent des solutions pour contrer le phénomène en apportant des "réponses" notamment en condamnant les trafiquants d'humains, en rachetant les prostituées ... Influencée par la presse la nouvelle génération d'intellectuels s'appuie sur les histoires des prostituées pour illustrer les malheurs du temps ainsi que la décadence du pays.

L'inclinaison de l'auteur
L'auteur s'intéresse donc à l'histoire des représentations se focalisant sur les discours de la prostitution en s'appuyant sur les romans, les coupures de journaux, les poèmes, les lettres. Cette histoire s'inscrit plus particulièrement dans l'histoire du genre et des représentations de l'autre sexe.  Elle parle aussi de l'histoire des marges. La prostitution est un débat très épineux car la prostitution est encore un sujet assez tabou dans l'espace publique.

Aller plus loin

Cependant il manque à mon avis un passage sur la prostitution masculine, comment celle-ci est perçue, s’il y a un discours différent ? Concernant les femmes, y a t-il une corrélation entre la représentation positive de la courtisane et son âge, diffère t-elle si elle est vieille ou très jeune. 

Petite note critique d'Evernote

Pas de fausses notes avec Evernote 

Evernote est un logiciel permettant de classer et d’organiser ses notes dans le but de rédiger un travail scientifique. Il assure un gain de temps considérable en ce qui concerne l’organisation rédactionnelle. En effet, les nombreuses informations accumulées lors de lectures d’ouvrages, de revues ou de sources risquent, si elles ne sont pas triées, d’accroître la probabilité du hors sujet ou de ne pas répondre à la problématique. Ainsi, le système de note (papier ou virtuel) permet un premier tri des informations. Dans le cas des notes virtuelles, Evernote en simplifie l’accès grâce à un système de mots-clefs (un ou plusieurs pour chaque note) et de dossiers. De plus, des documents Word, Excel ou des captures d’écrans peuvent être associés à chacune des notes afin d’en faciliter la compréhension.

Avec ce logiciel, les notes sont désormais numériques et non plus manuscrites. De ce fait, l’information est beaucoup plus malléable qu’en version papier. Evernote fait coïncider la nécessité d’écrire des notes dans l’instant présent afin de se remémorer des lectures, des suppositions ou des interprétations sur les sources, avec l’exigence d’organiser son travail par une vision d’ensemble de ces écrits. L’utilisation des notes papiers, au contraire, peut  entraîner des oublis, des répétitions ou des erreurs d’appréhension dus à la méconnaissance de certains faits (contexte, phénomène local ou global, mauvaise transposition par exemple) lors de la première prise de note. Il semble donc plus facile de se tromper lors de la phase de rédaction. La réponse à la question formulée dans le mémoire devant être logique et organisée, la prise de note virtuelle supplante donc celle au format papier.


Evernote est ainsi un vrai atout dans l’organisation de son travail scientifique. Outre la possibilité d’écrire des notes, de réaliser un premier tri des informations et de créer des arguments ou des éléments permettant de résoudre une problématique historique, la facilité de l’interface permet une organisation méthodique des informations (suppression des doublons, fusion des notes, ajout de pièces jointes…) que le format papier ne permet pas.

Note critique d'Evernote

Evernote est une application disponible sur tous types d'appareils ce qui permet une synchronisation facile avec nos différents appareils. Elle permet non seulement de prendre des notes dès que l'on en a besoin, mais aussi de récupérer du contenu audio, vidéo, image etc...Et de la lier à notre note. Elle permet aussi d'organiser nos notes selon divers thèmes que nous avons créé auparavant, appelé « carnet de note ». Nous pouvons créer autant de carnet de note que l'on veut mais cela est déconseillé si l'on ne veut pas se perdre dans le tourbillon de nos notes malgré l'organisation facilement exécutable que l'application propose. En effet l'on peut attribuer des mots-clefs à nos notes et les dupliquer dans plusieurs carnets. Le fait de dupliquer la note crée juste un lien et non un nouveau document, cela ne prend donc pas de place supplémentaire.
L'application se montre plus écologique que le papier car elle conserve les données directement sur des serveurs externes et par la même occasion permet de nous faire gagner du temps, de corriger nos erreurs en effacant directement ou en insérant, ce que le papier ne permet guère de faire. La prise de note peut être variée : soit de manière classique en tapant sur le clavier, ou bien en écrivant directement avec son doigt (sur les appareils disposant d'un écran tactile bien évidemment), ou bien encore en dictant son texte.
Cependant cette application est comme Zotero dans le sens où, nous ne pouvons pas conserver des montagnes de données gratuitement. Il faut dans ce cas là, prendre la version payante.
La prise en main de l'application semble assez simple à première vue, mais il existe une infinité de fonctions, comme la possibilité de créer une alarme sur la note pour se rappeler qu'il y a quelque chose à faire. Cependant, certaines fonctions ne sont pas faciles à prendre en mains, comme récupérer les données sur le web par exemple. Et bien qu'ayant suivi la vidéo explicative, je ne parviens pas encore à la maîtriser.

Note critique sur Evernote

Note critique sur Evernote



«  At home , at work , or on the  go »  Evernote est un outil informatique qui frappe par sa convenance  . En effet l’application  s’inscrit parfaitement dans la «  vague  numérique »   du XXIe siecle   qui voit l’émergence d’outils informatiques  «  savants »  visant à faciliter le travail de ses utilisateurs . 
Le but premier d’Evernote est comme son nom l’indique de pouvoir  noter nos idées dans n’importe quelles conditions , contextes , lieux . Auteurs , professeurs ou étudiants peuvent à tout moment utiliser l’application pour enregistrer une information : Evernote est disponible sur tout les appareils  ( mobiles , ipads , ordinateurs …)  . De plus  le bloc-notes est disponible aussi hors ligne . Plus besoin de papiers et stylos pour écrire nos pensées , moins de risques que nos idées disparaissent lorsqu’elles ne sont pas mises au propre .  Adieu, enfin les piles de papiers entreposés un peu partout dans la maison , de la chambre à la salle de bain . Effectivement en regardant sur des blogs d’utilisateurs de l’outil informatique, la majorité d’entre eux mettent en avant l’aspect « paperless » de l’application  qui permettrait « de se débarrasser de tous ces papiers qui nous encombrent » . Fonctionnelle l’application  peut être synchronisée sur l’ensemble de nos appareils électroniques. De plus , outre les notes  Evernote est capable d’enregistrer de nombreuses sources :  Articles internet , photos , vidéos , documents pdf  …  Lesquelles peuvent être  disposées , organisées , modifiées  comme bon nous semble , grâce à une pléthore de fonctionnalités  . La barre de recherche par exemple permet de retrouver n’importe quelle note à l’aide de mots-clés .  En fait cette abondance de fonctionnalités peut rendre le dispositif difficile à comprendre pour le néophyte : De nombreuses personnes abandonnent ainsi l’application peu de temps après l’avoir téléchargée. 
Conscient de cela l’entreprise américaine essaie d’être plus en plus ludique  avec des phrases accrocheuses publiées  notamment sur  twitter  comme cette citation du chanteur David Allen : «  Your mind is for having ideas not holding them »

compte rendu de lecture : Shanghaï ou « l’autre Chine », 1919-1949

R. Murphey a renversé sa conclusion que Shanghai est la bonne clé à la Chine moderne, en disant qu’elle n’a pas joué de rôle dans l’évolution de la Chine moderne, puisque en tant que port ouvert le plus influencé par la pénétration occidentale, Shanghai possède énormément de traits caractéristiques tout à fait différents par rapport au reste de la Chine, quoi que ce soit sur le plan politique, économique et culturel. L’auteur a confirmé sa conclusion “Shanghai incarne bien la Chine moderne, ce n’est pas une autre Chine différente par l’analyse de l’histoire du développement de Shanghai de 1919-1949 et de ses répercussions sur le développement de la Chine.
Doté datouts géographiques, Shanghai ne cesse de se développer, de se peupler et de renforcer sa puissance économique, basé surtout sur le commerce maritime avec lOccident. Malgré des traces graves laissées par lOccident, la montée du nationalisme chinois, la guerre et la révolution font progressivement reculer puis disparaître la présence étrangère.  
Tout d’abord, sur le plan économique, avec la fin de la première guerre mondiale, la conjoncture internationale, le recul du pouvoir étatique chinois et l’essoufflement des anciennes puissances impérialistes favorisent l’essor et le rayonnement de Shanghai. Les importations et les exportations représentent alors presque la moitié de la valeur globale du commerce extérieur chinois. La prospérité économique entraîne ensuite un afflux de nouveaux venus. Shanghai se transforme d’un port de commerce en une cité industrielle pour faire se lever de nouvelles classes urbaines chinoises, alors que la population étrangère se diminue qui dispose du territoire des Concessions et de la position privilégiée. La vague d’industrialisation, qui nourrit une bourgeoisie conquérante, entraîne aussi le développement du prolétariat ouvrier. Ce dernier devient par la suite une force sociale et politique importante à l’échelle locale et nationale.
 Sur le plan politique, le déclin du gouvernement central et du système bureaucratique donne aux forces de la société traditionnelle chinoise loccasion de sépanouir. Après la reconquête de Shanghai par le gouvernement national, les autorités chinoises arrivent à regagner une partie des droits dont elles avaient été privées. Des couches sociales se sont succédés, comme lancienne bourgeoise, les capitalistes-fonctionnaires. Mais la Restauration bureaucratique na pas profondément modifié les rapports de force avec les étrangers.
 Au niveau international, à cause de lagression japonaise, Shanghai a été privé dun statut international, et est devenu une ville en otage.  La seconde guerre mondiale coupe shanghai de ses marchés extérieurs et intérieurs, le grand port international devient un île perdu.
Mais après la guerre, malgré une période de misères,Shanghai est devenu le principal centre industriel du pays, et a joué un rôle dominant dans la construction d’une économie nationale moderne. Il délocalise sa main d’œuvre qualifiée, ses techniciens, ses administrateurs pour les nouvelles bases industrielles. Avec un régime d’alors qui décide de privilégier ses liaisons continentales et puis de se replier sur ses bases nationales, shanghai n’a été qu’une anomalie passagère suscité par la présence étrangère. Après la révolution, il est devenu une ville parmi les autres, comme les autres.
On peut réduire les rapports entre port ouvert et intérieur à une simple confrontation entre l’Occident et la Chine traditionnelle. Shanghai marque une rupture profonde avec le sino-centrisme et avec les pratiques d’un état rural et bureaucratique. Si on qualifie la révolution communiste de celle paysanne, nationale et militaire, Shanghai incarne une autre révolution ouvrière, intellectuelle et internationale.
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Note critique Evernote

Evernote est un outil conçu pour permettre de prendre des notes et de les organiser de manière simple et intuitive, dans l’idée de les réunir toutes au même endroit et d’y avoir accès facilement sur différents appareil (deux dans la version gratuite et illimités dans la version payante). Lorsque l’on crée une note, il y a les fonctionnalités basiques d’un traitement de texte avec la possibilité d’y insérer des liens, des enregistrements audios, des photos, des tableaux et des notes manuscrites (sur un téléphone ou une tablette) … Il est également conseillé d’ajouter des « étiquettes » à ses notes, c’est-à-dire des mots clefs pour pouvoir les retrouver plus facilement.
Toutes les notes sont donc sauvegardées automatiquement et accessible à tout moment, ce qui permet de pouvoir écrire ses idées et ses réflexions dans toutes les situations quotidiennes où nous avons notre smartphone à portée de main, c’est-à-dire pour ma part quasiment tout le temps. Ensuite, il n’y a plus qu’à synchroniser l’outil lorsque nous changeons d’appareil.  Une autre fonctionnalité qui se trouve être très pratique est l’extension « web clipper » qui permet de sauvegarder dans une note une page web ou bien une partie de celle-ci.
Il y a également un « work chat » qui permet de communiquer et de partager son travail même si pour ma part je préfère utiliser d’autres outils pour les travaux de groupe (comme par exemple google drive). Nous pouvons également insérer des pdf dans les notes et dans la version payante nous pouvons aussi les annoter. Tout comme nous pouvons attacher un rappel à une note pour y repenser au bon moment.
Pour moi, l’application gratuite reste basique mais facile et pratique d’utilisation avec une capacité de stockage suffisante dans le cadre d’un travail de m1. C’est surtout une bonne alternative aux fiches papier pour pouvoir mieux organiser ses idées et ne pas les perdre.

Evernote - Note critique

Evernote est un outil qui permet de collecter et d'organiser des informations. On peut, grâce à ce logiciel, prendre des notes mais également compiler des documents variés dans des carnets de notes.

On peut créer des carnets de notes et y ajouter autant de notes que l'on souhaite. Il est possible de modifier la police de ses notes comme dans les logiciels de traitements de texte traditionnels mais également de joindre des documents, capturer et insérer des photos ainsi que des enregistrements audio. Afin de faciliter la navigation des notes enregistrées on peut utiliser les « étiquettes ». Celles-ci permettent d'ajouter des mots clés aux notes pour faciliter l'organisation et la recherche de celles-ci en filtrant les résultats dans l'ensemble des carnets. Outre les étiquettes, l'on peut aussi rechercher des informations à partir du contenu d'un document, qu'il soit un document PDF, photo ou un document numérisé dont l'origine est manuscrite. L'extension Web Clipper permet notamment de prendre des captures de pages web dans leur intégralité ou bien seulement en quelques segments, s'il s'agit par exemple d'un article de presse ou de recherche. Ces captures d'écrans sont alors directement enregistrées dans Evernote. Il est aussi possible d'annoter ces captures lorsque l'on souhaite faire ressortir certaines informations ou tout simplement y ajouter des repères. Une autre fonctionnalité fait d'Evernote l'outil rêvé pour une prise de notes rapide et simple : le fait de pouvoir partager ses carnets de notes, notes et captures. En effet, les personnes travaillant en groupe, ou sur un projet commun peuvent partager leurs notes et autoriser d'autres personnes à y accéder et à les modifier. On peut partager les notes par mail, par URL, ou bien encore par « Work chat ».

Je dois vous avouer que je n'ai jamais vraiment utilisé Evernote au cours de mes trois années de licence. Cependant, je vais être amenée à consulter beaucoup de livres et d'articles pour mon travail de recherche, ainsi une prise de notes rapide et régulière est primordiale.